La sophro-substitution sensorielle ou S.S.S
Cette méthode établie un lien entre les techniques purement statiques et la relaxation dynamique.
Protocole
- Sophronisation De Base
- Relax physique et mentale et Activation Intra-Sophronique
- Chaleur – froid – Désophronisation
Après une sophronisation de base et une fois atteint le niveau de vigilance entre veille et sommeil, il s’agit de concentrer toute l’attention sur une perception particulièrement bien ressentie. Prenons, par exemple, la chaleur perçue au niveau des mains qui est une sensation très facilement notée. Il s’agit alors de changer cette sensation en une autre, par exemple, la fraîcheur agréable, et même le froid, au niveau des mains (on peut d’ailleurs se concentrer sur une seule main). Il est possible, pour obtenir cette substitution, d’imaginer qu’un vent frais souffle sur la main, rafraîchissant progressivement la peau, les muscles, les tendons et les articulations de cette main. Imaginer même que la main est trempée dans l’eau fraîche d’un lac ou dans un récipient contenant de l’eau et des glaçons. Il ne s’agit pas ici de magie mais bien d’une faculté que tout le monde possède. La séance se termine par une désophronisation et une reprise de toute l’activité tonique, physique et mentale.
A PROPOS DE LA PRATIQUE DE LA SSS
Cette méthode est notamment utilisée pour obtenir une sophro-analgésie pouvant transformer une région du corps, chaude et douloureuse, en fraîche, froide, insensible. Cette technique a donné des résultats particulièrement intéressants en chirurgie dentaire où certains stomatologues l’utilisent même pour faire des implants, sans l’aide d’aucun anesthésique local.
La sophro-substitution sensorielle est à la base d’une méthode à visée plus psychologique, appelée sophrocorrection sérielle, dans laquelle la sensation devant être changée n’est plus physique mais psychologique. Il s’agit alors de pouvoir transformer une sensation désagréable (claustrophobie due à l’ascenseur, par exemple) en sensation agréable (vaste prairie imaginée dès que la « vision de l’ascenseur devient angoissante). Cette méthode peut même être couplée aux échelles de déconditionnement des comportementalistes.